Les assureurs ont une mauvaise réputation : ils sont bien vus si l'on n'a pas beaucoup affaire à eux, mais les relations deviennent tendues si l'on connait beaucoup de sinistres, et si l'on a un malus important. L'assurance devient de plus en plus cher, alors que vous avez sans doute déjà eu des franchises à payer. Toutefois, on le sait, il est incontournable d'avoir une assurance pour pouvoir utiliser son véhicule puisque c'est parfaitement obligatoire. Il faut savoir que la circulation dans un véhicule non assuré est passible d'une amende de 3750 €. Alors comment s'en sortir si l'on subit un trop fort malus, sachant qu'il est transférable chez un autre assureur. Donc le fait de changer d'assureur ne permet pas de s'en défaire. Il existe toutefois des solutions à trouver pour s'en sortir et avoir la bonne formule d'assurance malussé.
Le bonus/malus de votre assurance : comment ça marche ?
Le dispositif de bonus malus, aussi appelé coefficient de réduction/majoration, est systématique dans un contrat d'assurance auto, pour les véhicules de tourisme et camionnettes. Cette prime complémentaire ou allègement de prime est à verser annuellement, en même temps de l'échéance annuelle d'assurance. Elle est déterminée par les évènements ou absence d'évènements ayant émaillé l'année du conducteur assuré. Très simplement, une année de bonne conduite, sans accident responsable donnera une réduction de l'annuité d'assurance. À l'inverse, si l'on a subi un accident responsable, on aura alors droit à une augmentation de la prime. Pour en savoir plus, cliquez sur
www.assuranceendirect.com. Le calcul du bonus malus se fait sur une période de 12 mois consécutifs, s'arrêtant deux mois avant l'échéance annuelle, afin de faire les calculs et de pouvoir adresser l'avis d'échéance. Sur cette période de 12 mois, l'assureur va regarder les sinistres que vous avez pu subir. Un jeune conducteur démarre avec un coefficient de 100. La prime d'assurance de base est chaque année multipliée par le coefficient multiplicateur de l'année.
Comment se calcule le coefficient de bonus/malus chaque année ?
En l'absence de sinistre sur l'année écoulée, le coefficient de 100 baisse de 5% à 0.95 pour un usage standard du véhicule (hors usage professionnel). Chaque année suivante, s'il n'y a toujours pas de sinistre, on multipliera le coefficient de l'année antérieure par 0.95. Ainsi, au bout de 3 ans de "bonne conduite", l'automobiliste aura un coefficient de 0.85, qui se calcule par 0.95x0.95x0.95 soit 0.85. Au bout de 13 ans de bonne conduite, l'automobiliste atteint son bonus maximum, qui est de 50%. Il ne pourra pas décoter sa prime d'assurance au-delà de ce seuil. Une fois ce niveau de 50% de bonus atteint durant 3 ans, il faut savoir que l'assuré bénéficie d'un droit à un accident responsable ou non sans que cela n'altère son bonus. Toute offre commerciale d'un assureur pour descendre au-delà des 50% ne sera pas transférable chez un autre assureur, qui reprendra le taux officiel de 50%. Pour ce qui concerne le malus, de façon générale, les assureurs ne tiennent pas compte des vols/bris de glace, tempête ou incendie puisque ce n'est pas de la responsabilité de l'assuré. De plus, si l'on est victime de l'accident, et que l'on n'en est pas reconnu responsable à aucun titre, le bonus malus ne sera pas impacté. C'est dans le cas d'une responsabilité totale ou partielle que le malus va progresser.
Comment un sinistre impacte votre malus ?
C'est dans le document officiel de constat que figurent les informations qui permettront à l'assureur de savoir si vous avec un degré de responsabilité dans l'accident survenu, ou non. En cas de responsabilité partielle, la majoration qui sera appliquée est de 12.5%, soit un coefficient multiplicateur de 1.125. Par exemple, un conducteur qui aurait un bonus de 0.75 sera impactée comme suit : 0.75 * 1.125 soit 0.84. En cas de responsabilité totale, la majoration sera-t-elle de 25%. Il faut également noter que si l'on subit plusieurs accidents responsables la même année, chaque accident génèrera un calcul du coefficient. Une sorte d'effet boule de neige en quelque sorte.
Choisir sa nouvelle assurance quand on est malussé ?
On n’en souhaite pas subir des augmentations fortes de son assurance auto de façon durable. Beaucoup sont ceux qui cherchent des solutions alternatives, et ils ont bien raison. Vous l'avez bien compris, votre coefficient bonus malus va vous suivre si vous changez d'assureur. Il se peut que vous ayez eu un ou plusieurs sinistres sur une même année, mais bien sûr, c'est exceptionnel et il n'y a pas de raison que cela se reproduise à l'avenir. Les assureurs en sont conscients. La première solution est d'attendre patiemment pendant 2 ans sans sinistre responsable pour voir votre situation s'améliorer de façon significative. L'autre option est de regarder sur le marché, de réfléchir à revoir vos garanties à la baisse éventuellement, et en tout cas de trouver un autre dispositif avec un autre assureur. Certaines compagnies se sont spécialisées dans l'assurance malus pas cher. C'est en tous cas leur promesse, mais il est préférable de pratiquer des devis assurance auto malus, pour essayer de trouver la meilleure solution. Tous les assureurs ne vont pas vous proposer de formule intéressante, mais il est possible toutefois que vous trouviez mieux que le tarif assur malus que vous proposerait votre assureur actuel. Si votre assureur actuel ne vous a pas résilié, vous pouvez sereinement chercher sur le marché une formule d'assurance auto malus qui soit adaptée pour vous. N'hésitez pas à comparer les devis sur internet ou à faire appel à un courtier en ligne qui pourra rechercher pour vous les meilleures offres, compte tenu de votre situation. Le plus souvent, cette prestation est gratuite, car le courtier est rémunéré comme apporteur d'affaire par l'assureur final que vous choisirez. Alors, il n'y a pas de raison de se priver !